Pour la cinquième fois, le syndicat finlandais des travailleurs du papier Paperiliitto a prolongé la grève qui est en cours depuis trois mois dans cinq usines finlandaises d’UPM.
Dans un communiqué du 16 mars, UPM informe que les négociations avec le syndicat se poursuivent ” de manière intensive ” en vue de conclure de nouvelles conventions collectives de travail.
Le 6 avril, ancienne date butoir pour arriver à un accord entre les entreprises d’UPM et le syndicat Paperiliitto, la grève aura duré 96 jours, soit la plus longue des travailleurs finlandais du papier. À défaut d’un accord entre les deux parties, le syndicat annonce une nouvelle prolongation jusqu’au 16 avril.
Aucun accord conclu
” Ces dernières semaines, les parties ont négocié principalement dans le cadre de négociations individuelles. Malgré d’intenses négociations, aucun accord n’a été trouvé. Par conséquent, les négociations d’UPM Pulp se poursuivent maintenant dans le cadre du processus de conciliation officiel “, a déclaré Jyrki Hollmén, vice-président, Marchés du travail chez UPM. Pour le syndicat Paperiliitto, les négociations ne sont pas encore bien avancées malgré des rencontres quotidiennes. ” Bien que l’employeur renonce à certaines de ses propositions affaiblissantes, il en reste encore trop “, estime Paperiliitto.
Depuis le début de la grève, UPM maintient le même discours vis-à-vis de ses clients : ” UPM servira ses clients à partir de ses usines en dehors de la Finlande dans la mesure du possible. ” Le 10 mars dernier, Intergraf prévenait de nouveau dans un contexte de crise du papier: ” Les stocks des imprimeries ne dureront pas tant que la grève ne sera pas réglée “. Plus tôt en février, la Finat, préoccupée, a également averti que la grève persistante chez UPM entraîne de graves problèmes de délais pour les transformateurs d’étiquettes européens. UPM ne divulgue toujours pas d’estimations des impacts économiques des grèves.
La grève est en cours depuis le 1er janvier 2022 dans les usines UPM Pulp, UPM Biofuels, UPM Communication Papers, UPM Speciality Papers et UPM Raflatac en Finlande. 200 membres du syndicat travaillent toujours dans les usines dans des tâches essentielles pour la société, telles que les centrales électriques et les installations de traitement de l’eau. Pour rappel, la fin des conventions collectives en vigueur en décembre 2021 est à l’origine de la grève. Les négociations spécifiques visant à flexibiliser l’organisation du travail et à revoir les grilles salariales, à l’initiative de la direction d’UPM, sont aussi en cause.
Dans un communiqué du 16 mars, UPM informe que les négociations avec le syndicat se poursuivent ” de manière intensive ” en vue de conclure de nouvelles conventions collectives de travail.Le 6 avril, ancienne date butoir pour arriver à un accord entre les entreprises d’UPM et le syndicat Paperiliitto, la grève aura duré 96 jours, soit la plus longue des travailleurs finlandais du papier. À défaut d’un accord entre les deux parties, le syndicat annonce une nouvelle prolongation jusqu’au 16 avril.” Ces dernières semaines, les parties ont négocié principalement dans le cadre de négociations individuelles. Malgré d’intenses négociations, aucun accord n’a été trouvé. Par conséquent, les négociations d’UPM Pulp se poursuivent maintenant dans le cadre du processus de conciliation officiel “, a déclaré Jyrki Hollmén, vice-président, Marchés du travail chez UPM. Pour le syndicat Paperiliitto, les négociations ne sont pas encore bien avancées malgré des rencontres quotidiennes. ” Bien que l’employeur renonce à certaines de ses propositions affaiblissantes, il en reste encore trop “, estime Paperiliitto.Depuis le début de la grève, UPM maintient le même discours vis-à-vis de ses clients : ” UPM servira ses clients à partir de ses usines en dehors de la Finlande dans la mesure du possible. ” Le 10 mars dernier, Intergraf prévenait de nouveau dans un contexte de crise du papier: ” Les stocks des imprimeries ne dureront pas tant que la grève ne sera pas réglée “. Plus tôt en février, la Finat, préoccupée, a également averti que la grève persistante chez UPM entraîne de graves problèmes de délais pour les transformateurs d’étiquettes européens. UPM ne divulgue toujours pas d’estimations des impacts économiques des grèves.La grève est en cours depuis le 1er janvier 2022 dans les usines UPM Pulp, UPM Biofuels, UPM Communication Papers, UPM Speciality Papers et UPM Raflatac en Finlande. 200 membres du syndicat travaillent toujours dans les usines dans des tâches essentielles pour la société, telles que les centrales électriques et les installations de traitement de l’eau. Pour rappel, la fin des conventions collectives en vigueur en décembre 2021 est à l’origine de la grève. Les négociations spécifiques visant à flexibiliser l’organisation du travail et à revoir les grilles salariales, à l’initiative de la direction d’UPM, sont aussi en cause.