Une étiquette à base d’herbe chez VPF


Qui l’eût cru ? L’herbe des champs constitue le mets préféré des vaches et des moutons, mais peut aussi servir de matière première pour la fabrication de papier pour les étiquettes adhésives. VPF propose ainsi un matériau issu de cette ressource renouvelable en alternative au plastique et surtout au papier provenant de la cellulose. La société allemande indique que le contenu en fibre humide de son papier est d’environ 50%, ce qui facilite le procédé de lacération et amoindrit la consommation en eau, traditionnel point faible des processus de production papetiers. Ainsi, selon VPF, moins d’un litre d’eau est nécessaire par tonne de pulpe fabriquée contre 6000 litres d’eau pour du papier issu de la cellulose provenant du bois. Il en découle une réduction des consommations d’énergie, et par ricochet une empreinte environnementale inférieure en équivalent de tonnes de CO2.


Usage alimentaire 


Le papier à base d’herbe est disponible en grammage de 95 g/m². VPF explique que son substrat est recyclable, compostable et compatible avec un usage alimentaire pour un contact direct. Plusieurs types d’adhésifs sont proposés en fonction des applications, l’un pour les étiquettes permanentes – à base acrylique –, l’autre pour toutes les autres applications, qui présente aussi la particularité d’être compatible avec un usage alimentaire. Un troisième type d’adhésif, baptisé 987, est dédié aux étiquettes repositionnables. La société cible l’alimentaire, les boissons et la cosmétique. 


Fondé en 1967 et basé à Sprockhövel, en Allemagne, VPF développe des matériaux, des vernis et des colles pour le marché de l’étiquette adhésive.

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